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21 octobre 2013

Abderrahmane Zenati : Un monde de rêve et de réalité.


 

Je veux que le spectateur soit placé, non devant, mais dans mon oeuvre, qu'il pénètre à l'intérieur de mon monde. Un monde de rêve et de réalité. Un monde où le concret et l’abstrait cohabitent. Où la fantaisie de l’imagination et la beauté de la création priment.

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21 octobre 2013

Abderrahmane Zenati : les couleurs de la vie...

Abderrahmane Zenati est un homme modeste. Un vrai artiste Sa passion, sa force, il les exprime en peinture, par son toucher artistique  riche, coloré et généreux. Et en écriture, par sa sincérité et son audace à briser les tabous dans un pays, le sien, chevauchant entre le progrès et le fanatisme d'un autre âge.

Au-delà du cadre de ses toiles et de ses écrits, ce sont des touches d'amitié qu'il sème autour de lui. Abderrahmane Zenati s'est mis au vert à Saïdia, loin des vacarmes des grands villes. Et dans cette belle plage ensoleillée  du Maroc oriental où il vit toute l'année, il extrait avec sa plume et sa palette les couleurs de la vie .

21 octobre 2013

Abderrahmane Zenati : Cinquante années de peinture.

Cinquante années de peinture.

 

 

Abderrahmane Zenati est  un  artiste peintre marocain contemporain actuellement très  apprécié des amateurs et collectionneurs d'art. Une exposition  de d’Abderrahmane Zenati mérite une visite, c'est un enchantement de couleurs et de bien-être... Regarder ses toiles, c'est pénétrer dans son intimité...' Abderrahmane Zenati est le peintre de la couleur et du bonheur.

5 octobre 2013

Abderrahmane Zenati artiste peintre: Catalogue des ouvrages

 


Cinquante années de peinture.

 Abderrahmane Zenati est un artiste peintre marocain contemporain actuellement très  apprécié des amateurs et collectionneurs d'art. Une exposition d’Abderrahmane Zenati mérite une visite, c'est un enchantement de couleurs et de bien-être... 

 

 

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Retour des trois cavaliers cuivre sur bois. 250 x 122  ( disponile )

 

 

 Biographie

 

Sa langue maternelle c’est le dialectale marocain, il écrit ses ouvrages ( 63 édités) en langue de Molière... Pourtant, il n’a jamais, au grand jamais était en classe!…

Né le 14 juillet 1943 dans un milieu frôlant la misère, orphelin de père à l'âge de cinq ans, dès l'aube de son enfance, il se retrouva abandonné dans l'enfer de la rue, livré à lui-même, comme Gavroche de Victor Hugo et Rémi d'Hector Malot. 
 Au grès de ses pas, ventre affamé et tremblant de froid, il erra durant des années dans les rues et les terrains vagues.

« Pour survivre, je mangeais n'importe quoi, en fouillant dans les poubelles, parmi les chiens et les chats, dit-il dans son ouvrage « Goût de cendre ».  L'enfance triste et déchirée d'Abderrahmane Zenati n'a été bercée que par les rêves et les contes que lui narrait cheikh Tayeb, un vieux conteur populaire de "halka".


  A force de vivre dans la misère et la saleté, à douze ans, la tuberculose lui perfora les poumons et le cloua dans un lit de l'unique hôpital d'Oujda. C'est là, face à la bonté des infirmiers et aux discussions profondes avec les malades, qu'il a pris conscience de la réalité de sa vie.

Tous ces échanges variés lui faisaient vivre intensément un espoir à travers l'humain de chacun. Lui, qui, jusque-là, ne se souciait seulement que de manger pour survivre l'heure présente, la pensée de savoir de quoi son lendemain serait fait, avait soudain germé dans ses pensées. Et seul, par instinct, il se mit à gribouiller avec des crayons de couleurs des dessins sur n'importe quel papier lui tombant sous la main.


 Grâce à une boite de gouache offerte par l'infirmière française, madame Michèle, avec passion il s'initia à la peinture et puis, bientôt à la lecture à l'écriture. A dix-huit ans, grâce à l'appui du docteur Sauvaget, un ancien médecin militaire, chef de l'hôpital d'Oujda, il fut recruté comme aide soignant à la Santé Publique.

 

Fertilité cuivre sur bois. 90 x 90  ( disponile )

 


 

Retour des deux cavaliers cuivre sur bois. 122 x 122  ( disponile )

 

Retour des trois cavaliers cuivre sur bois. 122 x 122  ( Disponible)

 

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Rêve bleu cuivre sur bois. 90 x 90  ( disponile  )

 

Articles et revues de presse

 

 " L’œuvre de Abderrahmane Zenati est chargée de cet optimisme qui est indispensable au développement de la création.  Certains se demandent:  Zenati est-il peintre ?  Est-il écrivain ?... Il est les deux à la fois... Et ce fait  le porte au sommet de son art et de sa création.  Comme tous les artistes du monde, cet artiste marocain est un résistant, c'est un défenseur de la liberté créatrice. Réalisme dans ses écrits et utopie fantaisiste  dans ses peintures guident sa main. Il est toujours pressé. Il peint vite et il écrit vite. 63 ouvrages édités et des centaines de toiles à travers le monde.  " Il y a tant de choses à peindre, à écrire et la vie est si courte", dit-il souvent.

 Abderrahmane Zenati a tout pour être le leader des artistes peintres dans sa région du Maroc Oriental. Il fut le premier à exposer ses ouvrages dès les années 50. Et puis il possède le don et une volonté de fer.  Quand on a la chance de pouvoir le regarder peindre, il nous semble que tout ce qu'il réalise est facile. Il travail avec aisance et adresse surprennentes.  Pudique, assez timide, il est beaucoup plus à l'aise dans la solitude de son atelier que dans une performance en public..."


Florence Jobert

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Trois musiciens cuivre sur bois. 122 x 1m  ( disponile  à la vente)

Emeraude cuivre sur bois. 90 x 90  ( disponile  à la vente)

 

 

 

Cavaliers du soir cuivre sur bois. 250 x 122  ( disponile )

 

 

 Prière cuivre sur bois. 122 x 1m  ( disponile )

 

" Abderrahmane Zenati peut passer du figuratif à l’abstrait… Les deux styles seront chargés de tendresse, d'amour. Regardez  cet artiste dans les yeux. Vous verrez,  il  aime vous écouter, il aime discuter avec vous… Il vous aime !

Abderrahmane Zenati aime la vie, aussi cruelle soit-elle pour lui à certaines moments. Il aime sa famille, ses amis et son public comme il aime l'Art. Il aime raconter l'histoire de sa ville, de son pays... il aime se raconter. Ecoutez-le et il vous fait voyager dans le temps, son imagination éclate, déborde, éclabousse …Il vous télescope dans la vie de ses personnages d'hier et d'aujourd'hui... Je pourrais noircir des pages et des pages sur Abderrahmane Zenati et son oeuvre, tellement il m'avait surprise, étonnée, ce fut comme un coup de foudre... Je suis sûr que Abderrahmane Zenati, à travers ses créations, il  nous étonnera encore et encore, si Dieu lui prête vie …"

Fatima-Zohra Byad.

 

 

 Les arcades cuivre sur bois. 150 x 122  ( disponile )

 

 

 

Moussem cuivre sur bois. 122 x 1m ( disponile )

 

http://zenati.blogs.letelegramme.com/media/00/00/842701121.jpeg

 

Prière du vendredi  cuivre sur bois. 150x 122  ( disponile )

 

 

Moussem bleucuivre sur bois. 122 x 1m  ( disponile )

 

Musiciens rouge cuivre sur bois. 122 x 1m  ( disponile )

 

Symphonie cuivre sur bois. 90 x 90 ( disponile )

 

Abderrahmane Zenati peut passer du figuratif à l’abstrait… Les deux styles seront chargés de tendresse, d'amour. Regardez  cet artiste dans les yeux. Vous verrez,  il  aime vous écouter, il aime discuter avec vous… Il vous aime !

Abderrahmane Zenati aime la vie, aussi cruelle soit-elle pour lui à certaines moments. Il aime sa famille, ses amis et son public comme il aime l'Art. Il aime raconter l'histoire de sa ville, de son pays... il aime se raconter. Ecoutez-le et il vous fait voyager dans le temps, son imagination éclate, déborde, éclabousse …Il vous télescope dans la vie de ses personnages d'hier et d'aujourd'hui... Je pourrais noircir des pages et des pages sur Abderrahmane Zenati et son oeuvre, tellement il m'avait surprise, étonnée, ce fut comme un coup de foudre... Je suis sûr que Abderrahmane Zenati, à travers ses créations, il  nous étonnera encore et encore, si Dieu lui prête vie …

Fatima-Zohra Byad.


L'oeuvre de Abderrahmane Zenati s'inscrit entre l'Art brut et l'Art contemporain. Cet autodidacte marocain a l'audace dans le trait, dans la forme et les couleurs. Il a la spontanéité dans les idées, dans les histoires qu'il nous raconte à travers ses nombreux ouvrages. C'est un peintre narratif. Sa source d'inspiration, c'est sa propre vie, c'est sa grande culture, où il puise ; mythologies, revues et corrigées par ses soins ; histoires populaires de son enfance, de son pays. Il peint avec une fougue guerrière.

Charles Gautier.

 

 

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Triptique vert   cuivre sur bois. 150 x 120  ( disponile )

 

 

20130621_182303-1Fierté  cuivre sur bois. 120 x 80 ( disponile )

 

20130621_182323-1

Moussem sous le soleil cuivre sur bois. 120 x 90 ( disponile )

20130621_182356-1Tryptique rouge  cuivre sur bois. 90 x 90 ( disponile )

 

20130621_182509-1

Moussem du soir cuivre sur bois. 90 x 90 ( disponile )

 

20130621_182518-1-1La foule sur bois. 120 x 90 ( disponile )

 

 

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 Petit Moussem  cuivre sur bois. 120 x 50 ( disponile)

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Arcade bleu cuivre sur bois. 150 x 122 ( disponile )

 

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Prière sous le soleil  cuivre sur bois. 120 x 1m ( disponile)

 

Si VOUS SOUHAITEZ ACQUERIR UNE OEUVRE ORIGINALE  OU UNE OEUVRE SUR MESURE.

CONTACT DIRECT :


Abderrahmane Zenati B.P. 338 Poste de Saïdia Maroc


Tel : (212) 0661829262


abderrahmanezenati@yahoo.fr

 

 

3 octobre 2013

Abderrahmane Zenati : Sa langue maternelle c'est le dialectale marocain et il écrit ses ouvrages en français

ABDERRAHMANE ZENATI

Sa langue maternelle c’est le dialectale marocain, il écrit ses ouvrages ( 63 édités) en langue de Molière... Pourtant, il n’a jamais, au grand jamais était en classe!…

 

 

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 Né le 14 juillet 1943 dans un milieu frôlant la misère, orphelin de père à l'âge de cinq ans, dès l'aube de son enfance, il se retrouva abandonné dans l'enfer de la rue, livré à lui-même, comme Gavroche de Victor Hugo et Rémi d'Hector Malot. 

 

 

 

 Au grès de ses pas, ventre affamé et tremblant de froid, il erra durant des années dans les rues et les terrains vagues. « Pour survivre, je mangeais n'importe quoi, en fouillant dans les poubelles, parmi les chiens et les chats, dit-il dans son ouvrage « Goût de cendre ».  L'enfance triste et déchirée d'Abderrahmane Zenati n'a été bercée que par les rêves et les contes que lui narrait cheikh Tayeb, un vieux conteur populaire de "halka"

 

 

 . A force de vivre dans la misère et la saleté, à douze ans, la tuberculose lui perfora les poumons et le cloua dans un lit de l'unique hôpital d'Oujda. C'est là, face à la bonté des infirmiers et aux discussions profondes avec les malades, qu'il a pris conscience de la réalité de sa vie. Tous ces échanges variés lui faisaient vivre intensément un espoir à travers l'humain de chacun. Lui, qui, jusque-là, ne se souciait seulement que de manger pour survivre l'heure présente, la pensée de savoir de quoi son lendemain serait fait, avait soudain germé dans ses pensées. Et seul, par instinct, il se mit à gribouiller avec des crayons de couleurs des dessins sur n'importe quel papier lui tombant sous la main.

 

 Grâce à une boite de gouache offerte par l'infirmière française, madame Michèle, avec passion il s'initia à la peinture et puis, bientôt à la lecture à l'écriture. A dix-huit ans, grâce à l'appui du docteur Sauvaget, un ancien médecin militaire, chef de l'hôpital d'Oujda, il fut recruté comme aide soignant à la Santé Publique.


ŒUVRES DÉJÀ PARUES DU MÊME AUTEUR
Les Cigognes reviendront-elles à Oujda ?
Mémoire de la Fourmi.
Vol de la Fourmi.
La Déchirure.
L’Aube des Maudits
Le retour du bigame
Marjana
La seconde épouse
La maison en face
Tamoula
Paroles de fous
Al hogra
La Vallée des Oliviers
Un Homme Simple
Paroles Étranglées
L’Homme en Colère
Adieu Oujda, ma bien-aimée
L’Homme d’Amérique
Mon ami Tchita le juif
De la Haine en Héritage
Confidences d’un âne de l’Oriental
Haffou le fou
La Malédiction d’Allah
Le Vent de l’Est s’arrête à Figuig
Un Homme Presque Parfait
Ces hommes fous de l’Oriental
Des Mots à la place du pain
Le Fou de Sarah
Le Chemin de l’Enfer
Khalti Fatna
La Vallée Oubliée
Goût de cendre
Crépuscule des Anges
Nous n’irons pas tous au Paradis
Le cri de l’agneau
Merguez et Harissa
Grain de sable
Un dimanche à Saïdia
Le mal de l’absence

 

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Articles et revues de presse

 

 

L’œuvre de Abderrahmane Zenati est chargée de cet optimisme qui est indispensable au développement de la création.  Certains se demandent:  Zenati est-il peintre ?  Est-il écrivain ?... Il est les deux à la fois... Et ce fait  le porte au sommet de son art et de sa création.  Comme tous les artistes du monde, cet artiste marocain est un résistant, c'est un défenseur de la liberté créatrice. Réalisme dans ses écrits et utopie fantaisiste  dans ses peintures guident sa main. Il est toujours pressé. Il peint vite et il écrit vite. 63 ouvrages édités et des centaines de toiles à travers le monde.  " Il y a tant de choses à peindre, à écrire et la vie est si courte", dit-il souvent.

 Abderrahmane Zenati a tout pour être le leader des artistes peintres dans sa région du Maroc Oriental. Il fut le premier à exposer ses ouvrages dès les années 50. Et puis il possède le don et une volonté de fer.  Quand on a la chance de pouvoir le regarder peindre, il nous semble que tout ce qu'il réalise est facile. Il travail avec aisance et adresse surprennentes.  Pudique, assez timide, il est beaucoup plus à l'aise dans la solitude de son atelier que dans une performance en public..."


Florence Jobert

 

 

 

 

 L'oeuvre de Abderrahmane Zenati s'inscrit entre l'Art brut et l'Art contemporain. Cet autodidacte marocain a l'audace dans le trait, dans la forme et les couleurs. Il a la spontanéité dans les idées, dans les histoires qu'il nous raconte à travers ses nombreux ouvrages. C'est un peintre narratif. Sa source d'inspiration, c'est sa propre vie, c'est sa grande culture, où il puise ; mythologies, revues et corrigées par ses soins ; histoires populaires de son enfance, de son pays. Il peint avec une fougue guerrière.

Charles Gautier.

 

http://zenati.blogs.letelegramme.com/media/00/00/842701121.jpeg

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Abderrahmane Zenati peut passer du figuratif à l’abstrait… Les deux styles seront chargés de tendresse, d'amour. Regardez  cet artiste dans les yeux. Vous verrez,  il  aime vous écouter, il aime discuter avec vous… Il vous aime !

Abderrahmane Zenati aime la vie, aussi cruelle soit-elle pour lui à certaines moments. Il aime sa famille, ses amis et son public comme il aime l'Art. Il aime raconter l'histoire de sa ville, de son pays... il aime se raconter. Ecoutez-le et il vous fait voyager dans le temps, son imagination éclate, déborde, éclabousse …Il vous télescope dans la vie de ses personnages d'hier et d'aujourd'hui... Je pourrais noircir des pages et des pages sur Abderrahmane Zenati et son oeuvre, tellement il m'avait surprise, étonnée, ce fut comme un coup de foudre... Je suis sûr que Abderrahmane Zenati, à travers ses créations, il  nous étonnera encore et encore, si Dieu lui prête vie …

Fatima-Zohra Byad.

 

 

 

 

 

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20130621_182526-1

 

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20130621_182840-1

 

 A la question « Est-il possible de vivre au Maroc de son art ? » posée récemment par un journaliste lors de sa visite à mon atelier, j’ai donné la réponse suivante :

« Rares sont les artistes-plasticiens qui vivent chez nous de leur art ; spécialement à Oujda où la majorité des artistes ont souvent recours à d’autres activités pour subvenir à leurs besoins, c’est en général l’enseignement qui est choisi. Mais pour qu’un jour l’artiste puisse vivre de son art, il faut d’abord penser à la création d’un marché artistique qui soit bien structuré et qui puisse faire appel aux hommes d’affaires qui devront investir dans l’art comme ils investissent dans d’autres secteurs économiques : l’art doit faire partie du circuit économique du pays.


Faute de quoi, l’artiste doit compter sur ses propres moyens. il faudrait éventuellement, encourager les artistes par l’acquisition de leurs ouvrages par le ministère de la culture lors d’une exposition personnelle ou collective, ce qui n’est pas le cas actuellement ! et comme aucune subvention de l’Etat n'est accordée aux artistes, il faudrait désormais impliquer d’autres bailleurs de fonds (banques, assurances…

L’artiste- plasticien ne pourrait vivre de son art qu’en présence d’un marché artistique légal et bien structuré. Cependant, on ne doit pas nier le fait que certains artistes, reproducteurs d’œuvres traditionnelles destinées au secteur touristique (œuvres sur la Médina, fantasia ou folklore marocains), peuvent tirer profit de ce commerce à partir de la reproduction d’œuvres anciennes qu’un touriste considère comme exotiques et qui n’offrent pas forcément la vision de créativité et de fécondité artistique exigée. Il s’agit là d’une vision plutôt unilatérale de l’art.

Mais quand on parle de plasticiens professionnels qui s’intéressent essentiellement à la valeur universelle et réelle de l’art et qui cherchent à suivre les nouvelles tendances dans le domaine, à rénover et à révolutionner le courant artistique, ceux-là ont encore des difficultés à faire connaître leurs œuvres et à trouver sur le marché local des acquéreurs qui s’intéressent vraiment aux nouvelles expériences créatrices avant-gardist

 

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3 octobre 2013

Abderrahmane Zenati : Sa langue maternelle c'est le dialectale marocain et il écrit ses ouvrages en français

ABDERRAHMANE ZENATI

Sa langue maternelle c’est le dialectale marocain, il écrit ses ouvrages ( 63 édités) en langue de Molière... Pourtant, il n’a jamais, au grand jamais était en classe!…

 

 

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 Né le 14 juillet 1943 dans un milieu frôlant la misère, orphelin de père à l'âge de cinq ans, dès l'aube de son enfance, il se retrouva abandonné dans l'enfer de la rue, livré à lui-même, comme Gavroche de Victor Hugo et Rémi d'Hector Malot. 

 

 

 

 Au grès de ses pas, ventre affamé et tremblant de froid, il erra durant des années dans les rues et les terrains vagues. « Pour survivre, je mangeais n'importe quoi, en fouillant dans les poubelles, parmi les chiens et les chats, dit-il dans son ouvrage « Goût de cendre ».  L'enfance triste et déchirée d'Abderrahmane Zenati n'a été bercée que par les rêves et les contes que lui narrait cheikh Tayeb, un vieux conteur populaire de "halka"

 

 

 . A force de vivre dans la misère et la saleté, à douze ans, la tuberculose lui perfora les poumons et le cloua dans un lit de l'unique hôpital d'Oujda. C'est là, face à la bonté des infirmiers et aux discussions profondes avec les malades, qu'il a pris conscience de la réalité de sa vie. Tous ces échanges variés lui faisaient vivre intensément un espoir à travers l'humain de chacun. Lui, qui, jusque-là, ne se souciait seulement que de manger pour survivre l'heure présente, la pensée de savoir de quoi son lendemain serait fait, avait soudain germé dans ses pensées. Et seul, par instinct, il se mit à gribouiller avec des crayons de couleurs des dessins sur n'importe quel papier lui tombant sous la main.

 

 Grâce à une boite de gouache offerte par l'infirmière française, madame Michèle, avec passion il s'initia à la peinture et puis, bientôt à la lecture à l'écriture. A dix-huit ans, grâce à l'appui du docteur Sauvaget, un ancien médecin militaire, chef de l'hôpital d'Oujda, il fut recruté comme aide soignant à la Santé Publique.


ŒUVRES DÉJÀ PARUES DU MÊME AUTEUR
Les Cigognes reviendront-elles à Oujda ?
Mémoire de la Fourmi.
Vol de la Fourmi.
La Déchirure.
L’Aube des Maudits
Le retour du bigame
Marjana
La seconde épouse
La maison en face
Tamoula
Paroles de fous
Al hogra
La Vallée des Oliviers
Un Homme Simple
Paroles Étranglées
L’Homme en Colère
Adieu Oujda, ma bien-aimée
L’Homme d’Amérique
Mon ami Tchita le juif
De la Haine en Héritage
Confidences d’un âne de l’Oriental
Haffou le fou
La Malédiction d’Allah
Le Vent de l’Est s’arrête à Figuig
Un Homme Presque Parfait
Ces hommes fous de l’Oriental
Des Mots à la place du pain
Le Fou de Sarah
Le Chemin de l’Enfer
Khalti Fatna
La Vallée Oubliée
Goût de cendre
Crépuscule des Anges
Nous n’irons pas tous au Paradis
Le cri de l’agneau
Merguez et Harissa
Grain de sable
Un dimanche à Saïdia
Le mal de l’absence

 

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Articles et revues de presse

 

 

L’œuvre de Abderrahmane Zenati est chargée de cet optimisme qui est indispensable au développement de la création.  Certains se demandent:  Zenati est-il peintre ?  Est-il écrivain ?... Il est les deux à la fois... Et ce fait  le porte au sommet de son art et de sa création.  Comme tous les artistes du monde, cet artiste marocain est un résistant, c'est un défenseur de la liberté créatrice. Réalisme dans ses écrits et utopie fantaisiste  dans ses peintures guident sa main. Il est toujours pressé. Il peint vite et il écrit vite. 63 ouvrages édités et des centaines de toiles à travers le monde.  " Il y a tant de choses à peindre, à écrire et la vie est si courte", dit-il souvent.

 Abderrahmane Zenati a tout pour être le leader des artistes peintres dans sa région du Maroc Oriental. Il fut le premier à exposer ses ouvrages dès les années 50. Et puis il possède le don et une volonté de fer.  Quand on a la chance de pouvoir le regarder peindre, il nous semble que tout ce qu'il réalise est facile. Il travail avec aisance et adresse surprennentes.  Pudique, assez timide, il est beaucoup plus à l'aise dans la solitude de son atelier que dans une performance en public..."


Florence Jobert

 

 

 

 

 L'oeuvre de Abderrahmane Zenati s'inscrit entre l'Art brut et l'Art contemporain. Cet autodidacte marocain a l'audace dans le trait, dans la forme et les couleurs. Il a la spontanéité dans les idées, dans les histoires qu'il nous raconte à travers ses nombreux ouvrages. C'est un peintre narratif. Sa source d'inspiration, c'est sa propre vie, c'est sa grande culture, où il puise ; mythologies, revues et corrigées par ses soins ; histoires populaires de son enfance, de son pays. Il peint avec une fougue guerrière.

Charles Gautier.

 

http://zenati.blogs.letelegramme.com/media/00/00/842701121.jpeg

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Abderrahmane Zenati peut passer du figuratif à l’abstrait… Les deux styles seront chargés de tendresse, d'amour. Regardez  cet artiste dans les yeux. Vous verrez,  il  aime vous écouter, il aime discuter avec vous… Il vous aime !

Abderrahmane Zenati aime la vie, aussi cruelle soit-elle pour lui à certaines moments. Il aime sa famille, ses amis et son public comme il aime l'Art. Il aime raconter l'histoire de sa ville, de son pays... il aime se raconter. Ecoutez-le et il vous fait voyager dans le temps, son imagination éclate, déborde, éclabousse …Il vous télescope dans la vie de ses personnages d'hier et d'aujourd'hui... Je pourrais noircir des pages et des pages sur Abderrahmane Zenati et son oeuvre, tellement il m'avait surprise, étonnée, ce fut comme un coup de foudre... Je suis sûr que Abderrahmane Zenati, à travers ses créations, il  nous étonnera encore et encore, si Dieu lui prête vie …

Fatima-Zohra Byad.

 

 

 

 

 

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 A la question « Est-il possible de vivre au Maroc de son art ? » posée récemment par un journaliste lors de sa visite à mon atelier, j’ai donné la réponse suivante :

« Rares sont les artistes-plasticiens qui vivent chez nous de leur art ; spécialement à Oujda où la majorité des artistes ont souvent recours à d’autres activités pour subvenir à leurs besoins, c’est en général l’enseignement qui est choisi. Mais pour qu’un jour l’artiste puisse vivre de son art, il faut d’abord penser à la création d’un marché artistique qui soit bien structuré et qui puisse faire appel aux hommes d’affaires qui devront investir dans l’art comme ils investissent dans d’autres secteurs économiques : l’art doit faire partie du circuit économique du pays.


Faute de quoi, l’artiste doit compter sur ses propres moyens. il faudrait éventuellement, encourager les artistes par l’acquisition de leurs ouvrages par le ministère de la culture lors d’une exposition personnelle ou collective, ce qui n’est pas le cas actuellement ! et comme aucune subvention de l’Etat n'est accordée aux artistes, il faudrait désormais impliquer d’autres bailleurs de fonds (banques, assurances…

L’artiste- plasticien ne pourrait vivre de son art qu’en présence d’un marché artistique légal et bien structuré. Cependant, on ne doit pas nier le fait que certains artistes, reproducteurs d’œuvres traditionnelles destinées au secteur touristique (œuvres sur la Médina, fantasia ou folklore marocains), peuvent tirer profit de ce commerce à partir de la reproduction d’œuvres anciennes qu’un touriste considère comme exotiques et qui n’offrent pas forcément la vision de créativité et de fécondité artistique exigée. Il s’agit là d’une vision plutôt unilatérale de l’art.

Mais quand on parle de plasticiens professionnels qui s’intéressent essentiellement à la valeur universelle et réelle de l’art et qui cherchent à suivre les nouvelles tendances dans le domaine, à rénover et à révolutionner le courant artistique, ceux-là ont encore des difficultés à faire connaître leurs œuvres et à trouver sur le marché local des acquéreurs qui s’intéressent vraiment aux nouvelles expériences créatrices avant-gardist

 

12 septembre 2013

Abderrahmane Zenati : Un peuple cultivé n'est-il pas à moitié sauvé?

 

 

En 1994, il n'y avait aucun espace d'art à Saïdia. Même aujourd'hui ils sont encore inexistants.

A part le festival annuel de musique Gharnati, idée au départ des frères Mégri, les véritables manifestations artistiques telle que expositions de peintures, signature de livres et autres, étaient pour ainsi dire totalement absentes de Saïdia pour ne pas de toute la province.

La vie culturelle n’avait aucune occasion, ni aucun  droit de citer dans cette ville fréquentée de plus en plus par les nationnaux et les étrangers. Une ville pourtant riches…

Ainsi, en dépit de l’interdiction formelle d'exposer mes ouvrages de certains responsables de la commune dépourvus de toute notion artistique... Ces gens qui se remplissent les poches et transforment Saïdia en « ville-dortoire »,   j'ai donc osé occuper cette année-là  un petit espace au front de mer.

 

On va appeler cela "vitrine de mon travail", où « Animation de place publique", une sorte de showroom où les gens peuvent venir admirer mes propres créations et celles des jeunes créateurs que j’encadrais, tels que  Hicham Abdelmoumny, Mohamed Baladi, Fayçal Sequini, Majdoub Mohamed, Kamal Barboucha et plein d'autres jeunes de cette génération amoureuse de l'art et prometteuse.

 

J’ai résisté autant que j’ai pu aux menaces de l’expulsion des différents responsables de la commune à l’esprit d’épicier qui  voulaient tout bonnement ouvrir à la place que j’occupais fast-foods et autres gargotes... La culture du ventre ayant de beaux jours devant elle à Saïdia, plutôt que celle de l'âme et de l'esprit. Ne dit-on pas qu’un peuple cultivé est à moitié sauvé?  

Le responsable de la commune m’a finalement interdit d’exposer à Saïdia, en plus, il a embarqué à la fourrière ma célèbre camionnette bleue (L’art qui bouge). Cette camionnette avec laquelle j’ai  exposé mes peintures et mes livres en sillonnant toutes les villes et village du Royaume et quelques pays étrangers, cette camionnette qui méritait d’être classée comme monument artistique fut vendue à la ferraille comme de la tôle rouillée…




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Finalement, grâce aux responsables de la SDS, que je remercie en passant, j’ai pu garder le contact avec mon cher public à Marina.       

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25 juin 2013

Abderrahmane Zenati : Le respect de soi et des autres est important dans la vie.

 

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Le respect de soi et des autres est important dans la vie. Certes, comme tout un chacun, en travaillant ma peinture avec du cœur, en fréquentant les artistes dans toutes les disciplines, en discutant avec des amis(es) de l’art, j’ai mûri, et j’ai acquis une modeste popularité dans ma région, cela ne m’a fait perdre mon chemin ni ma passion. cela ne m’a donner la grosse tête aussi.
 
 

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Enfant du peuple je suis, enfant du peuple je resterai.
 
 

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Aussi, je respecte tout le monde et je n’ai pas besoin d’injurier les gens, avec ou sans barbe, je n'ai pas besoin de donner de ma personne une image de marginal ni dénigrer les gens au pouvoir, ni dire des méchanceté sur les prophètes, ni blasphémer Dieu Lui-même pour me faire connaître.
 
 

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Je prends chaque jour davantage conscience de l’importance de l’art pour lequel je vis et qui me fait vivre… j’assume mes responsabilités par l’exemple à donner à nos jeunes. c'est important
23 juin 2013

Abderrahmane Zenati : LE MIEL DE LA HAINE

 
 

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ILS ONT DIT:


 
D’après LE MIEL DE LA HAINE de Abderrahmane Zenati, le monde va mal…
très mal !

l'être humain est de plus en plus déboussolé par le comportement des uns et des autres.

J’ai eu le plaisir de lire Le Miel de la haine. Page après page, les arguments de cet auteur marocain ramènent à ma mémoire les souvenirs de la guerre et la peur de vivre dans ce monde de plus en plus proie entre les mains de religieux, ces fous sanguinaires qui osent parler à la place de Dieu.

Pour l’humanité, la religion à conduit fatalement à l’intolérance et à la haine de l’autre. Et la haine de l’autre a toujours conduit à la guerre… aux massacres légitimés et demandés par Dieu, disent ces escrocs de la foi de tous les temps.

Toutes ces guerres de religions ont représentées une terrible tragédie pour l’homme, la nature et la faune.

Des millions d’êtres humains sont morts. Des communautés entières, des plus ancestrales et des plus riches de traditions, ont été anéanties.

Pourquoi cela se produit-il encore ? S’interroge Zenati dans son ouvrage. Pourquoi l’homme moderne, généralement plutôt intelligent, instruit, cultivé, civilisé et énergique, n'arrive-t-il pas à éviter cela ?

Par-delà les responsables directs, évidents – les extrémistes dans toutes les religions - il y eut aussi d'autres coupables, qui ont contribué à rendre la tragédie du monde actuel possible ; les uns par ignorance, d'autres par indifférence à l'égard de la vie d'autrui, d'autres encore pour des raisons idéologiques.

On raconte une anecdote qui met en scène un pauvre petit moineau bien près de mourir de froid, mais sauvé par la chaleur du fumier des vaches, et finalement dévoré par le chat ! Moralité : "Tous ceux qui te dégoûtent ne sont pas forcément tes ennemis, tous ceux qui te tirent de la m... ne sont pas nécessairement tes amis..." : cette historiette me revient à l'esprit en lisant ce magnifique livre : LE MIEL DE LA HAINE de Abderrahmane Zenati.

D.M i 2 Juin 2013
20 juin 2013

Abderrahmane Zenati : Certaines histoires ne s’inventent pas.

 

 

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ABDERRAHMANE ZENATI

 

Certaines histoires ne s’inventent pas. Elles paraissent si tragiques, si terriblement inhumaines qu’elles nous font immanquablement penser á certaines fresques magistralement croquées par les grands maîtres de la littérature contemporaine. Pourtant, parfois, la réalité dépasse la fiction. Et il ne nous reste plus alors qu’à nous interroger sur les étranges rebondissements du destin de certains, comme Abderrahmane Zenati, le peintre, poète et écrivain marocain.


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Sa langue maternelle cest le marocain dialectal et il écrit ses ouvrages et compose ses poèmes en français. Pourtant, il nest jamais allé en classe.

 

 

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Né le 14 juillet 1943 à Oujda, au Maroc, dans un milieu pauvre. Orphelin de père à l'âge de cinq ans, dès l'aube de son enfance, il fut placé par sa mère, sans ressource, comme apprenti chez un artisan cruel et pervers. Affamé, battu, il fugua et se retrouva fatalement abandonné dans l'enfer de la rue. Livré à lui-même, ventre affamé et tremblant de froid, il erra au gré de ses pas durant des années dans les rues et les terrains vagues. Pour survivre, comme une multitude d’enfants de la rue, il mangeait n'importe quoi, en fouillant dans les poubelles, parmi les chiens et les chats. Son enfance déchirée n'a été bercée que par les contes des Mille et une nuit que narrait cheikh Tayeb, un vieux conteur populaire sur lesplanade de Bab sidi Abdelouahab. Grâce aux restes d’une boite d’aquarelle qu’il avait trouvé dans une poubelle, il s’était mis par instinct à gribouiller des dessins en étalant des couleurs sur les murs et n'importe quel papier lui tombant sous la main. A force de survivre dans la misère et la saleté, à douze ans la tuberculose lui perfora les poumons et le cloua dans un lit de l'hôpital d'Oujda. C'est là qu'il a pris conscience de la réalité de la vie, de sa vie. Tous ces échanges variés avec les autres malades lui faisaient vivre intensément un espoir à travers l'humain de chacun. Lui, qui, jusque-là, ne se souciait que de vivre l'heure présente, le souci de savoir de quoi son lendemain serait fait, avait soudain germé dans ses pensées, avec une insatiable soif de culture et de recherche du savoir.Avec passion, il remit à la peinture et puis, bientôt, à la lecture et à l'écriture. A dix-huit ans, grâce à l'appui du docteur Sauvaget, il fut recruté comme aide soignant à la Santé Publique. Parce qu’il a grandit, vit, peint et écrit depuis plus de cinquante ans à Oujda, Abderrahmane Zenati aime situer ses intrigues dans les environnements de cette ville chaleureuse et paisible, qu’il définit comme toile de fond idéale pour ses ouvrages.


 

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Ils ont dit :

 

Abderrahmane Zenati n’écrit pas avec ce français qu’on baragouine partout dans les médinas au Maroc, ce n’est pas non plus ce français littéraire avec un grand « L », ses phrases à lui sont manipulées avec aisance, tordues involontairement, décapitées jusqu’à ce qu’elle paraissent parfois incorrecte, cependant, le lecteur s’arrête pour le relire, réfléchir, admirer, savourer, noter…

Jean Albeza

 

 

 


 

Je trouve qu’il y a dans les compositions d’Abderrahmane Zenati des mystères que les mots du quotidien ne peuvent expliquer. Ou alors faut-il les puiser dans ses écrits, puisque il est également écrivain ! Un itinéraire si atypique, un chemin dans la vie si cruel ne pouvait que transparaître dans ses tableaux où renaissent des visions d’un Maroc révolu, où surgissent des chimères d’une obscurité pesante et explosant aussitôt en milles feux étincelants où l’on se perd, parfois avec une certaine appréhension tant le drame est évident, mais dont on revient pourtant et toujours avec le sentiment d’avoir aperçu l’essentiel." Abderrahmane Zenati peint et écrit à Oujda et sur Oujda depuis 45 ans.

Xavier Baudequin

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